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Photo du rédacteurChristian Lamothe

Bastards of the Underground...jour 1 brutal!



Ce soir, 6 décembre, nous sommes invités à entrer dans l’antre du Sonum à Québec pour y vivre la première édition du Bastards of the Underground. Cette rencontre entre fans de musique metal et groupes  qui ne demande qu'avoir une plateforme pour délivrer ce qu'ils font de mieux: emballer l'audience et déchirer le plateau des décibels. Ce soir, c’est thrash! C’est Hardcore! C’est Death! C’est tout ce que vous voudrez pour un majestueux défoulement! Bienvenue à l'inauguration du Bastards of the Underground



Morbistery

Steeve Laterreur - voix 

Pascal (le savant fou) Roberge - guitare (lead)

Yannick (the butcher) - guitare

Benoit (mysterious Ben) Fortier - batterie

Hans (the wise man) Grisé - basse


Le coup d’envoi est donné avec Code of Wolf, pièce qui met déjà en valeur Pascal Roberge, un savant fou peut-être, un guitariste soliste de talent clairement! Le micro démoniaque frappe encore Morbistery. Mais cette fois, grâce à un travail de qualité à la console, on retrouve le bon ajustement pour profiter pleinement du vocal à la Phil Anselmo de Steeve Laterreur.  De plus on enchaîne avec un nouveau titre qui sera diffusé bientôt: A perfect day to die. On a droit à un thrash pesant, ce qui n'empêche pas Pascal de faire son jogging habituel parmi l’assemblée tout en continuant de jouer de sa guitare. On enchaîne avec ma chanson préférée du groupe Psycho killer. Pour ce band de Québec, on continue l’écriture et, pour la prochaine année, je leur souhaite de multiples ‘’gigs’’. Ce soir ils démontrent encore qu’ils sont une valeur certaine pour ouvrir la fanfare metal dans une salle de spectacle.





Bleeding Remains 


Max Turmel - voix

Justin Caron - batterie

Pat Caron - guitare

Az Chisholm - basse, voix (back)


On poursuit avec un autre band de Québec, Bleeding Remains qui se décrit en appartenance à la catégorie garage death metal…un son violent avec une écriture et attitude hardcore. Eux qui nous faisaient languir suite à leur dernière sortie d’Ep en 2020 (Inherit the Horror), ils nous reviennent fin 2024 signé avec CDN Records et un album qui sortira début 2025. Ce soir nous avons justement la chance d’entendre la presque intégralité de cet album None so Fucked. Non seulement ils n’ont pas perdu de mordant, mais ils sont comme un pitbull qui ne veut pas lâcher le morceau! Que ce soit, Fuck your Abuse, Damaged Self ou Massive Knife Decapitation et je pourrais en nommer d'autres. On se trouve devant une machine à moshpit! D’ailleurs ça sent la fébrilité devant la scène et un peu de slams ne font de mal à personne. Max Turmel exploite tout ce qui peut sortir de fureur de sa gorge et Az Chisholm donne un bon support (back vocal). Alors, un groupe à surveiller, aller voir leur page pour la date de la sortie de l’album. Ça sent la tournée un peu partout au Québec en 2025 pour Bleeding Remains.






Citizen Vicious 


Justin Dupont - voix

Pierre-Yves Bourgie - guitare

Olivier Pontbriand- guitare

Mihai Chereji - basse

Pascal "the machine" Langevin - batterie


C'est au tour de Citizen Vicious qui après l’apparition de leur EP Longueuil en juin 2024, nous arrive prêt à défoncer la baraque. C’est un thrash avec un groove de lourd Rock & Roll à la Motorhead, mais on s’entend, ça décape avec Justin Dupont au vocal! J’écoute leur album depuis leur passage au Sonum. Pourquoi j’ai embarqué aussi rapidement dans ce qu’ils font, dès S.O.D. (la première pièce)? Était-ce parce que j’étais entraîné par l'enthousiasme des fans sur place? En définitive, Citizen Vicious a livré une performance remarquable. Le matériel qu’ils produisent est vraiment intéressant et entraînant, et j’ai totalement apprécié leur son. Solide Rifts tout le long de leur prestation avec les solos de guitare qui donne cette saveur metal crasseux de garage qui sent l’huile à moteur. La pièce Spill the blood rentre comme un train et la salle réagit avec enthousiasme. Une autre pièce qui part avec un roulement de la basse de Mihai Chereji qui me frappe est Open for Business. Les têtes se font aller toutes seules sur le rift entraînant. Une finale avec une chanson en français Rita. Est-ce moi où l’on connaît tous une Rita qui travaille à une cantine? On y met de l’humour à la Mononc Serge tout en restant aussi rock. Un album qui va jouer dans mon auto . Souhaitez-moi bonne chance pour ne pas avoir de ticket de vitesse! Il faut absolument revoir le spectacle de Citizen Vicious !




La Corriveau


Maxime Bois - voix

Valérie Michaud - voix

Mathieu Fiset - clavier

Marc Legaré - guitare (rythme)

Xavier Alvarez -batterie

Tim G, - basse

Marco Thiboutot - guitare (lead)


Ils n’ont plus besoin de présentation. On les connaît et ils performent comme à chaque fois, avec énergie et avec une très grande connaissance du ‘’modus operandi’’ de la scène.  On y va avec Too Much en entrée et ça punch! Le jeu de Xavier Alvarez à la batterie est impeccable et vibrant. Sur Father to Son, prend un recul comme quand on veut bien voir une toile d’un artiste. C’est vraiment une image que tous sur place doivent voir, celle de chaque membre du devant de la scène à être présent pour le public. Cette capacité de chacun à aller chercher l’intérêt et la complicité avec les gens de la salle. On ressent ce désir qu’ils soient là pour nous et je crois que c’est le fort de la marque de commerce de La Corriveau. Presque tous les mois, ils inaugurent en vidéo une nouvelle chanson de leur prochain album Metal Witch qui aura un lancement officiel en mai 2025 (ça sent le Sonum Fest II). D’ailleurs, à surveiller, le 15 décembre paraîtra leur plus récent clip de la pièce Criminal. Il semble que le claviériste Mathieu Fiset aurait glissé une pièce supplémentaire à l’insu du groupe, soit Starlight 2, dans la salle on n’a vu que du feu…mais j’ai mes contacts! Alors, soyez présent pour le lancement de l’album, car ce soir encore, La Corriveau nous a démontré que c’est un groupe à voir lors de tout passage. 





Strigampire


Steve Dc - voix

Johnny D. - guitare 

Willy Thousand - guitare

Bad Guy P. - basse

Myrdynn - batterie *


Nos champions du Wacken ont failli ne pas se présenter au Bastards of the Underground à cause de la blessure de James Foster, batteur talentueux. On doit remercier Myrdynn* qui , à moins d’un mois, réussit à maîtriser chaque pièce du groupe pour le spectacle. Donc, bravo et merci, car le spectacle en valait son pesant d’or. Quand on parle de Strigampire en spectacle, la première chose qui nous frappe comme une Redbull en plein visage, c’est l’énergie tournoyante du diable de Tasmanie Steve Dc. C’est du grand Mick Jagger possédé par le death metal. La plateforme ne sera jamais trop grande pour lui, la foule ne sera jamais assez massive pour l'intimider…il en mange de la scène. C’est avec Within these Walls du premier album  Where Torments Drown que la tempête se déclenche. La salle réagit fortement à la calamité musicale qui s'abat sur eux. Le choix des chansons tirées des deux premiers albums est probablement dû au changement de dernières minutes du batteur, mais tout ce qui sort plaît et l’adrénaline est au rendez-vous.

On perd la fonctionnalité du micro et c’est ici que se passe un moment fantastique. La comète Steve DC ouvre une brèche espace-temps qui lui permet de traverser l'audience jusqu’à la console et pour revenir avec son porte-voix en pleine capacité et reprendre comme si rien ne s’était passé. C’est arrangé avec le gars des vues; comme on dit en langage populaire! Ce fut fou comme prestation, même si leur présence fut écourtée de quelques chansons. On les revoit bientôt avec de nouvelles dates de spectacle.




Deadwood


Fred Élément - guitare (rythme)

Martin Demontigny - voix 

Stéphane Filion - guitare (lead)

Charles-Étienne Lafrance - batterie


Le plat de résistance, un band que l’on a vu partout en 2024 au Québec. En 2025, ils seront en tournée au Japon et aux États-Unis, et ils travaillent fort pour une tournée européenne. Une vidéo en poche, un album qui s’écrit, un label intéressé à promouvoir leur musique. Voilà la voie qu'empruntent les titans montréalais du Deathcore et, ce soir, ils sont devant nous. C’est avec God​/​eater dans les dents que commence cette furieuse prestation. On parle souvent du terme ‘’wall of sound’’ concernant Devin Townsend et sa manière de faire une amenée massive de son. Dans la même lignée d'idées, en ce qui concerne Deadwood, on parlerait de ‘’wall of pure rage’’. Ce n’est pas pour rien que ma seule chronique sur une vidéo est Djinns Pitt. J'ai tout de suite vu le potentiel du groupe et de l’entendre en direct est un délice et c’est partagé par les admirateurs. La rythmique lourde à la guitare de Fred Élément fait ses preuves et avec la complicité du soliste Stéphane Filion rend l’atmosphère chargée à bloc pour chaque acte du spectacle.  Le rouleau compresseur de brutalité musicale nous fait cadeau d’une nouvelle pièce Heretic qui donne vraiment le goût d’en savoir plus sur les nouveaux titres que prépare Deadwood. On leur souhaite une excellente année 2025, ainsi que des expériences merveilleuses, peu importe où ils se trouveront sur Terre ! 



Nous voilà à la fin de cette première journée enthousiasmante ! Ne manquez pas la suite, qui sera diffusée sous peu et qui mettra de l’avant le metal old school. Möteur, Muffler Crunch, Warning Sign, Lancaster, Turbo et  Metalian…mais quel line-up!!!


Christian Lamothe, chroniqueur de l’underground

Charles Alexandre Tourchot, photographe


Première partie des remerciements:


Les Artisans                       

Stay Punk 

Créations Légion 

Queen Metal Bijoux


Les Producteurs 

Alley Cat Productions

Sonum Fest 


Stevens Soucy et Hélène Soucy des Éditions Rockméo


Tout le staff, sans qui, l’évènement n’aurait pas eu cette même envergure:

Yannick Fortier, Marc Légaré,Marco Thibault, Jessica Fortin, Mathieu Pellerin, Marc Légaré, Marco Thibault, Jessica Fortin, Érika Lemieux,Chuck Drouin,Johannie Leblanc-Poulin, Dave Després, Dave Meister et Jean-Philippe Oullett.




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