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[Chronique] Nouvel album: the Secret of the Booze et en bonus: 2 sorties d’albums et lancements à surveiller

Dernière mise à jour : 13 avr.




The Defamed: the secret of the booze


Kevin Jay : guitare/voix

Sarcastic Will : guitare/voix

Sara Blair: batterie / Basse / Voix


Voici un groupe de la région de Montréal, de vieux amis qui s’étaient perdus de vue, musicalement parlant pendant près de 10 ans. On recommence à ‘’jammer’’ ensemble, l’envie de faire plus, arrive. On fait plusieurs spectacles et on se rend compte qu’on a retrouvé la piqûre du métier de performeur, en plus d’avoir envie de revenir à l’écriture. Maintenant, voilà, on y est: The Secret of Booze bientôt. On m’a donné comme information que sur le côté digital, c’est pour le 20 avril et le vinyle ne saurait tarder  par la suite. Des spectacles sont déjà annoncés et, bien sûr, cher public avide de ‘’street punk’’, on vous attend en grand nombre dans le trash! Je vais vous parler de quelques titres qui m’interpellent.


Clockwork Chaos

Ce premier titre nous lance directement dans l’action sans compromis et nous reste dans la tête. Ce retour à cette sensation de punk de rue des années 80 qui n’a pas disparu. Au contraire, que la vibration est toujours présente en nous, que l’énergie brute est toujours palpable et nous reconnecte avec notre esprit défiant. Voilà comment j’aime un début d’album punk… dans ta face!


Drunk and Beat

Plusieurs parmi vous ont eu à se faire brasser juste à cause de votre différence, tu ne ressembles pas à un certain type qu’on voudrait, on se charge de te le faire savoir… l’humiliation n’est pas loin. Comme on dit: ‘’Est-ce que je peux avoir la paix…?’’ Colère et sensation d’être le bouc émissaire des juges de fond de bar qui se sentent si brillant dans leur pensée dénigrante… c’est assez!


Fashion Pigs

Qu’est ce qu’un Punk? Quelqu’un qui a un mohawk, qui à des bottes de marque, avec un t-shirt de The Exploited et qui fait des ‘’A’’ dans un ‘’O’’ en graffiti en cachette…vous comprenez n’est ce pas où je veux en venir. C’est dans la tête que ça se passe, cette rébellion, ce refus du système et de l’anti-conformisme. Comme le hard rock spandex et lipstic à brutalement enfoncé le heavy metal dans la pénombre dans les années 90, la mode du punk de bonne famille a aussi totalement dilué le message au cours des années. Pendant ce temps-là, les grosses poches de l'industrie du ‘’cheap design’’ à fort prix se sont enrichies! 


I Hate

On se trouve dans l’introspection, dans l’esprit même où habite cette révolution de l’anticapitalisme, de l’anti-monachisme et de la confrontation face à un état policier. Il n’y a rien de grave à haïr ce que l’on trouve inadmissible. Parfois, la honte est dans l’indifférence et dans le port d’œillères, comme on en fait porter à des bourriques dont on ne veut que la liberté d’une vision étroite. Je ne suis pas un grand amateur de politique, mais, entre nous, vous allumez votre télévision et vous regardez les nouvelles… Vous vous sentez bien, en sécurité et représenté dans cette belle illusion de démocratie qui, en fait, ne se cache plus du tout, c’est grossier, n’est-ce pas ? Je crois qu’on a le droit de dire que l’on déteste, que l’on hait ce que l’on voit… même sans être un révolutionnaire.


Malcontent

Pour celle-ci, j’avais envie d’entendre un des membres de la formation m’en décrire plus à son sujet.

Éloquence Art : Malcontent est la première chanson que vous nous avez fait découvrir de votre album. Pourquoi avoir choisi celle-ci et quelle signification lui donnez-vous ? 


Kevin Jay: ‘’Cette chanson m'a semblé être le bon choix, avec un extrait drôle qui colle parfaitement aux paroles.La chanson représente les pensées intérieures d'une personne souffrant de dépression et d'anxiété. Nous (The Defamed) avons tous eu des problèmes de santé mentale. Personnellement, j'ai vécu avec ça toute ma vie… J'ai écrit environ 5 versions, certaines sont devenues trop longues et profondes, d'autres non, mdr!’’



Slaves Wages

L’être humain, le seul animal qui se doit de payer où il doit dormir. Le seul animal qui produit des surplus faramineux de nourriture en surplus et qu’il jette à la place de nourrir ceux qui meurent de faim. On se fait dire qu’il n’y a plus d’esclavage… Pour me faire rire ou me faire pleurer? Depuis les dernières années, les centres de don de nourriture ne fournissent plus, car maintenant, même la classe moyenne se retrouve à leurs portes pour mendier. Quand ta paie ne sert qu'à payer le strict minimum de survie, les taxes, les obligations prescrites par les différents paliers de gouvernement et que tous les imprévus te mettent à risque, voilà ce que c’est de faire partie de la légion d’esclaves rémunérés. Cette thématique est très actuelle et c’est une belle façon de terminer un album franc et direct. 


On va les voir un peu partout au Québec, mais un spectacle à ne pas manquer est, bien sûr, celui du 19 avril à la Taverne Royale de Trois-Rivières, où ils seront très bien entourés. Une autre belle carte de notre booker de spectacle punk Ben Ouellette, soyez-y!!!


2 autres groupes et sorties d’album  à surveiller!!!



1- Ripcordz et l’album: More Songs You’ll Never Find on Spotify because Fuck Those Guys 


Ils sont déjà en spectacle, mais le grand lancement est le 16 avril au Biu à Montréal… c'est où? Ask a punk, que tout le monde vous dira! On ne parle pas seulement d’un album attendu, mais aussi d’une tournée massive à travers le Canada, soit 50 spectacles sur la route. Ce punk à saveur britannique ‘’old school’’ ne laisse personne indifférent et de dire que ce groupe fut fondé en 1980 est déjà un exploit et doit être célébré avec eux. Vous allez vous en mordre les doigts si vous manquez leur spectacle, alors je vous laisse toutes les dates. Les « j’aurais dû » serviront pour vos futures contestations de tickets de stationnement, mais, pour Ripcordz : soyez en salle lors de leur passage !



Kouarrg et le EP: Dans l'Ombre




Suite à leur ep paru en 2023 Réaction Allergique, cette formation de Portneuf nous revient avec un punk francophone toujours aussi énergique et avec des paroles bien de chez nous. On se reconnaît et l’ambiance est au brasse-camarade dans une poésie bien québécoise et un humour à peine caché et très coloré. La Sapristi de Donnacona servira d'hôte pour party de lancement officiel le 20 avril. Un album avec des rythmes endiablés incrustés de solo de guitare est appréciable. La reprise de Non, je ne regrette rien, redonne un second souffle au succès d’Edith Piaf. Qui  aurait cru possible de faire un cercle de thrash sur un grand succès de cette géante de la chanson française. Juste pour ça, on veut voir et entendre!!!





Et bien, voilà pour cette chronique à saveur punk… maintenant, il me reste qu’à me préparer moi aussi à aller voir tout ce petit monde en spectacle, j'espère vous-y rencontrer!!!


Christian lamothe, Chroniqueur de l’Underground


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