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L’éloquent fantôme de l’opéra

Satanic – Taste of vengeance (EP)



Pour ma première critique d’album pour Éloquence Art, je vous propose un voyage dans le temps, dans l’âge d’or du speed metal pur et dur.


La formation trifluvienne Satanic nous attaque de plein de fouet avec leur dernier opus nommé Taste of vengeance.


L’album s’ouvre avec une traditionnelle séquence d’introduction démentielle pour enchainer l’excellent premier morceau Uncontrolled Instinct.



Ledit morceau annonce bien la couleur rouge-sang de l’album avec un thrash speed metal de haut calibre. Le tout orchestré par les influences bien audibles que je vous donnerai comme références au cours de ce périple musical. 


La seconde halte Murderous Rage, insuffle des saveurs de la bonne vieille formation Slayer des premiers albums avec des vocaux high pitch bien placés sur une musique au son bien sale digne des vinyles et cassettes de ma jeunesse pouilleuse.


Vient ensuite Mass Annihilation. Alors là, je suis conquis dès le début par la lourdeur propre que je reconnais aussitôt de mes suisses préférés Celtic Frost. Je vibre instantanément quand j’entends le ough du début (rendu célèbre par le maitre Tom G. Warrior). Viennent en complément, des bribes entrainantes de Kerry king dans les solos. Arrangements bien ficelés pour une magistrale finale.

WOW!


Je prends une pause pour décrire ce que mes tympans m’envoient comme réflexion.

La voix de Guillaume toute droit sortie des plus profonds abysses, les percussions incisives de Martin et la basse tonitruante d’Izaac très présente.

Une sonorité hargneuse et très plaisante. Voilà ce qui ne perds ni en intensité ou intérêt mon parcours de ce disque. Le titre de la prochaine symphonie exprime parfaitement le mood dans lequel je plane.


Quatrième pièce: They live,we die!

On en effet sous un tonnerre à la Venom, on peut percevoir que le power trio est bien en vit et nous assassine en nous clouant la cage thoracique au sol à coups de puissantes salves.

 

5e sacrement, Demonic Scars, entrée psychédélique pour une composition principale ultrarapide. Originalité et efficacité!


6e sceau, Blood spill for eternal war: Un seul qualificatif, chef d’œuvre instantané. De l’ouverture à la finale. Mention spéciale à la ligne de basse et son parfum particulier.


7e étage et terminus : Final Sacrifice.

On presse la gâchette à fond pour l’explosion ultime.

Premièrement, la rythmique de la guitare est tel un ver d'oreille brutal. La constante progression est menée à bien grâce à un brillant esprit de composition.

Pour sacrifice final pourtant rien n'est sacrifié niveau contenu. Une conclusion d’album comparable à celle d'un spectaculaire feu d'artifice. Tous les éléments forts du band y sont bien fusionnés pour une potion au goût infernal!


666 pouces en l’air est ma note!


Ah, et ce n’est pas tout, les amis…

La pièce cachée vous surprendra (car oui il y en a une) rien ne vous y prépare mais je vous laisse la chance de la découvrir en vous procurant l'album!

Je sais, je suis agace de même!


Supportez votre scène locale!


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