Photos/critique - Aryanne Marineau
C'est donc le 24 février dernier que je me dirigeais en direction de Mirabel, plus précisément à la microbrasserie Les Bières Philosophales pour rejoindre le groupe de musique Ulfhednar pour leur événement. En me dirigeant sur les lieux vers 19h30, j'ai pu constater sur place qu'un grand nombre de personnes étaient déjà arrivées. Puis vers 20h30, le spectacle put enfin commencer.
En dépit de la petite taille de la salle, ils ont placé les décors de manière stratégique pour éviter d'encombrer l'espace pour les spectateurs.
Effectivement, en me promenant sur les lieux, j'ai pu observer plusieurs crânes d'animaux, des fourrures et des bougies disposées un peu partout dans la pièce. Ce n'est que quelques instants plus tard que le chanteur fit son entrée vêtue de fourrure, de corne et d'un masque de fer. Suivi de deux paysans, qui dans la foule, lançaient des graines de blé afin de donner la chance aux gens sur place de bénéficier de bonnes récoltes pour le printemps qui frappe bientôt à nos portes. La musique prit place dans la salle, la foule était déjà déchaînée dès le début des notes de la première partie.
Tout le monde était festif pour fêter Imbolc, une fête d'origine païenne, même que plusieurs d'entre eux était habillé en fonction du thème de la soirée. C'est-à-dire, du style Moyen âge durant l'époque médiéval, tout était en place afin de nous faire vivre une soirée hors du commun.
Non seulement c'était une mélodie à nos oreilles, mais également une pièce de théâtre pour les yeux. Ce que j'adore de ses musiciens, s'est leur facilité de mélanger ces deux facettes de la scène ensemble. La guitare et la basse avaient un rythme constant, le joueur de batterie avait un air mystérieux avec son masque, le chanteur chantait juste et savait animer la foule. Les spectateurs étaient pleins d'énergie, même qu'à plusieurs reprises les gens formaient un mus Pit tellement
que le plaisir était aux rendez-vous.
Vers la fin de cette soirée est venu le temps de purifier tous les invités, sur ce fait, une sorcière et arrivée en avant des musiciens avec un bol à la main. Dans ce bol, contenaient des testicules de moutons bien saignants, avec ces dernières, la demoiselle prenait un peu de sang sur ses doigts afin de dessiner une trace sur le front des invités pour purifier leurs âmes.
J'avoue que j'étais loin de m'attendre à ça, j'ai quelque peu été perplexe de cette idée, mais j'ai vite compris que s'était simplement une façon de se plonger encore plus dans cette pièce très théâtrale. En conclusion, j'espère vivement qu'il y aura une troisième édition l'année prochaine, en 2025.
Comments