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Photo du rédacteurChristian Lamothe

Un heavy bye bye 2024 thrash à l’Anti Bar

Soothsayer, Genetic Error et Défaillance


Ça me prenait un show de fin d’année qui avait du tonus. J’avais manqué le lancement de Genetic Error à Trois-Rivières, quelques semaines plus tôt, mais on ne me le fera pas deux fois.  Avec deux formations de vieux routier comme Soothsayer et Défaillance en plus, j’étais prêt à me diriger vers Québec en rampant s’il le fallait…mais j’ai choisi la voiture. Moi qui arrive toujours sur les lieux en avance, est surpris par le nombre de personnes déjà présentes. Ho ho ho oui Québec, ça sentait déjà la fête. Les gens arrivaient en grand nombre pour le début du spectacle. Une salle bondée et  impatiente de débuter, ce qui serait un superbe événement de fin d’année.







Défaillance


Gagnon - voix

Elpunkos - basse et voix

SpikedFred - guitare et voix

Gab - batterie et voix


Bien connu de la scène punk, ayant fêté leur 25e anniversaire avec une compilation l’année passée. Voici un groupe prêt à laisser de côté la semaine de travail et à entrer dans un mode de fin de semaine, le pied au plancher. On commence en duo, entre Gagnon et Gab qui se relance avec énergie. Mais bientôt on est quatre à participer à la chorale punks d’après Noël. De Tout oublier  à L’horloge de l’apocalypse, on se déchaîne en français…vive le Québec librement déchaîné! Ils nous donnent deux chansons de GG Allin kill the police et no Rules qui semble parfait pour leur style engagé et ‘’pas dans la dentelle’’. Puis le groupe nous revient avec une salutation à Marine Le Pen avec Nazi pute fuck off, titre qui est à l’inverse de l’hymne à l’Amour d’Édith Piaf comme message à cette politicienne française. On a brassé la salle et on a encore prouvé que, pour un spectacle hardcore ou thrash, une formation de voyous punk, c’est toujours gagnant pour ouvrir la marche et pour donner le ton à la soirée. Ils nous font cadeau de leur version de Who’s next d’Inepsy et terminent leur prestation sous les encouragements de l’assemblée avec Mort-Vivant comme dernière pièce.







Genetic Error


André Lachance - basse et voix

Louis-Simon Bellerose - guitare et voix

Patrock Béliveau - batterie


Étant à la deuxième soirée du lancement de leur album Fake World, je m’attends à voir ce groupe trifluvien en grande forme, motivé par une première réussie.  Mais c'est avec Right de l’album Superficial, qu’on entament les hostilités sonores. Très bon choix à cause de l’intro très préparatoire, qui ramène tout de suite les curieux vers la scène. Le choix du groupe est de clairement faire connaître les titres du nouvel album, qui sont joués en rafale devant des spectateurs enthousiastes. L’album est rendu avec brio, intonations, rifts et changement de ton parfait par ses musiciens qui font la fierté de l’underground de la Mauricie et aussi merci à Mr Console qui à fait un superbe travail ce soir pour les trois groupes. On met la voix de Louis-Simon sur Tétanisé, seul titre français du dernier album, et elle rentre dans nos oreilles pour y rester. On va bien sûr revenir avec du plus vieux matériel pour le plaisir des fans de longue date. Des titres du démo ayant paru en 1988, Toxic Planet: 1987

, No Futur et Toxic Planet…ça brasse et termine le ‘’playlist’’ des mutants X du thrash québécois.











Soothsayer


Simon Genest - basse

Daniel Clavet - batterie

Martin Cyr -guitare

Stephan Whitton - voix

Denis Roy - guitare


Voilà un autre band que les adolescents de la génération X ont pu entendre mainte et mainte fois. Ce soir c’est show time pour les matadores old school thrash metal de l’underground. On va nous servir d’un peu de tout, mais bien sûr, tester plusieurs chansons de leur futur album attendu pour 2025. Clairement, personne ne sortira de cette salle avant la fin. Quand on entend Dig si agressif, on comprend pourquoi certaines personnes les catégorisent plus dans le death metal, mais les fondements restent très thrash. Jesus was a Bastard est acclamé par la salle qui en demande plus. Je donnerais l’étoile de la soirée à Simon Genest qui met le paquet; il vient jouer dans l’assistance au plaisir de tous et devient porte-parole le temps qu’on change une corde de guitare sectionnée. Clairement une pièce importante du groupe pour tout spectacle enlevant. Son et lumière, Soothsayer sont en union avec l’Anti Bar, autant quand ils effectuent des tubes d’un d’émo de 1986 (Deadly fear  et Terroriste), que dans leur nouveaux titres comme Kick Throat et Turn Me On. J’en aurais long à décrire sur les nombreux solos de guitare pendant leur prestation, mais je vous laisse la chance de le découvrir par vous-même lors d’un prochain spectacle. Tout se mélange bien et chacun lèvera leurs chapeaux à Soothsayer qui s’est donné en roi ce soir à Québec.




Christian lamothe, chroniqueur de l’underground

Charles-Alexandre Tourchot, photographe 





  










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