2 mars 20243 min de lecture

Wacken Metal Battle Canada Round 1 Montréal

Article - Sabrina Bouchard

Photos - Joe Weller Photographe

En ce 17 février, nous revoici sur la route en direction de Montréal pour la couverture de la première ronde du Wacken Metal Battle. Pour ceux qui ignorent ce qu'est le Wacken Metal Battle, c'est une compétition organisée pour les groupes de metal québécois. Chaque région aura sa propre compétition et le gagnant du Wacken Metal Battle Canada ira représenter notre pays pour une ronde finale qui aura lieu directement au Wacken Open Air 2024 en Allemagne.

Normalement, nous étions censés voir quatre groupes, mais malheureusement Kapitur n'a pu être présent pour cette soirée.

Les juges présents pour cette soirée étaient :

Kevin Jardine ( Uplift Recording Studio, Slaves on Dope )

Luc Lainé ( CFLX 95,5 FM - Alerte Metallique)

Daniel Drolet ( Hellstorm Productions , Ondes Chocs - Webzine Metal)

Andrew Wieler ( CJLO - 1690AM - Metal Director)

Patrick Latour ( Kaboom management, CIBL 101,5 - Montréal Métal)

Pour débuter la soirée, c'est le groupe deathcore Deadwood que nous retrouvons sur scène. Bien que j'ai vu plusieurs fois leur formation, ce soir, le groupe nous présente leur nouvelle formation. À la guitare, nous retrouvons Stéphane Filion et au vocal, Martin Demontigny qui sont des ajouts permanents à la formation. Pour un premier concert tous ensemble, j'ai trouvé que la formation était solide, l’énergie de Sam, le bassiste, était encore plus intense qu’à la normale, pour le WMB, il a tout donné. Montant sur le bar comme à son habitude, il a aussi été jouer dans le public et même derrière les juges. Je dois dire que le nouveau chanteur a assuré sur scène. Il avait énormément d'assurance et prenait sa place dans la formation. Je ne l'avais jamais vu dans une autre formation et je dois dire qu'il m'a agréablement surprise. Pour ce qui est de Stéphane, je l'avais déjà vu plusieurs fois avec Nova Spei, l'autre groupe dans lequel il joue et je dois dire qu'il me surprend également en termes de performances avec Deadwood. Son énergie collait bien avec celle de Fred qui jouait également à la guitare.

En deuxième, nous retrouvons la formation black/death metal I, Apokalypse qui tente alors de remporter la première ronde de Montréal. Je n'avais jamais vu cette formation live et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Quatre musiciens montent sur scène tous vêtus de noir, prenant place chacun avec leur instruments ( deux guitaristes, un bassiste et un batteur) On remarque très vite que nous avons affaire à du black/death. Dès les premières notes, j'ai trouvé une grande inspiration venant de Behemoth dans leur manière de composer et dans le vocal du chanteur. J'ai trouvé leur technique excellente, mais je dois par contre dire qu'ils manquaient un peu d'intensité sur scène. Leur set était bien travaillé, mais l'intensité est un peu retombée. I, Apokalypse est une formation intéressante à voir en concert mais ils manquent de communication avec la foule. La foule était prête à en découdre et je pense que seul un mouvement des musiciens envers la foule aurait déclenché un déluge.

Les derniers à monter sur scène furent Zero State. Nous offrant un show explosif, les gars ont élevé le niveau comparé au deux premières prestations que nous avons vu plus tôt. Zero State nous ont présenté un show travaillé à la seconde près. Dès leur arrivée sur scène, la compétition était terminée. Nous proposant leur old school death, le groupe était parfaitement préparer pour la compétition. Lorsque la musique et la voix d'Olivier ce sont faites entendre dans la salle, la foule est devenue rapidement hors de contrôle. Sans appareil photo, rester devant le stage était tout simplement impossible tellement les spectateurs étaient intenses. Thrash, wall of death, circle pit, tout était là. Autant la foule était en feu, autant le chanteur communiquait avec celle-ci produisant des réactions en chaîne dans la foule. Sautant dans le pit lui-même, ces descentes du stage créaient des réactions encore plus intenses que lorsqu'il parlait simplement au public. Autant l’intensité était à son comble dans la foule, autan elle l’était sur scène également. Les gars ont tout donné, le stage était vivant, grâce à l'énergie du chanteur mais également grâce aux musiciens qui n'étaient pas du tout dans l'ombre de leur front men. Que dire sinon que durant cette soirée, ils m'ont impressionné encore plus que la dernière fois.