[ Littérature ] Watership Down, un roman des plus improbables.
- Aryanne Marineau
- 1 mars
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 mars


Publié en 1972 , plus de 50 millions d’exemplaires vendus partout dans le monde, c’est 53 ans après sa sortie que je suis tombée sur le roman à succès,
Watership Down,
écrit par le célèbre écrivain Richard Adams
( nom complet : Richard George Adams ),
originaire du Royaume-Uni.

Dans une garennes située quelques pars dans la région de Sandleford, au Royaume-Uni, notre aventure commence avec Fyveer, un jeune lapin possédant des dons de voyances. Il aura une vision effrayante d’une menace qui s’abat sur la colonie. Si les lapins ne quittaient pas les lieux le plus rapidement possible,
une tragédie les frapperaient. Son grand frère Hazel, qui le croit sur le chant ayant vu à plusieurs reprises Fyveer avoir des « délires » similaire dans le passé et qui se sont avérée vrai. Il accompagne ce dernier voir leur Maître lapin qui malheureusement refusera de les écouter. Les deux frères prendront alors eux même les devant et réussiront à en convaincre quelques uns de partir avec eux à la recherche de leur terre promise. Nul ne se doute qu’après s’être démener
pour leur liberté que ce n’était en fais que le début d’un long périple remplis d’embûche. Accompagné de soldats de la Hourda, Hazel qui n’était qu’un membre peu important de leur ancienne garenne, prends rapidement à son commandement le troupeau. Guidé par les visions de son jeune frère ils affronteront vilous, lapins et nombreuses créations de l’homme. Ils se feront également des alliés des plus improbables et des ennemis des moins attendu.
Mais avec la sagesse et l’intelligence d’Hazel, la force de BigWig, Silvère et les dons de Fyveer , ils n’hériteront pas à nous surprendre tout au long de leur escapade avec des stratégies les plus inventives les unes que les autres pour atteindre le but de fonder un nouveau terrier.

Le roman expose plusieurs thèmes au cours de son histoire tels que la survie, l’héroïsme, le pouvoir et la création d’une communauté. Classé dans la catégorie du fantastique, il a su se démarquer avec des personnages animaliers. On serait peut-être porté à croire que l’auteur les aurait humanisés, mais détrompez-vous.
Leur conception physique correspond à celui de vrais lapins ainsi que leur comportements et leur instinct de survit. Les 11 personnages sont dotés d’une intelligence avec des sentiments humains, mais leur côté sauvage reste grandement respecté. Au cours du récit nous pouvons comprendre que les
personnages possèdent leur propre mythologie, langage, proverbe et poésie.
Nous retrouvons au cours de notre lecture plusieurs mots inventés par l’auteur tels que « vilou » pour décrire leurs nombreux prédateurs comme les renards ou d’autres animaux pour créer le langage maternel de ces derniers. C’est ainsi que nous comprendrons au cours de l’histoire que les animaux ne parlent pas la même tous la même langue. La communication entre ces les espèces n’est pas toujours chose aisée pour se faire des alliés pour livrer à un lourd combat, pour leur survie.
L’auteur à utilisé les lieux où il a grandit durant son enfance et où il a vécu durant toute ça vie d’adulte. On peut y retrouver dans les pages de grandes descriptions des lieux avec beaucoup de détail sur l’aspect de la nature sauvage tout au long du voyage qu’on entrepris nos héros durant le récit. En effet, l’auteur à profité du fait de connaître les lieux de son histoire comme le fond de ca poche pour porter cette aventure en gardant l’impression que tout se passe dans un monde comme celui qu’on connaît aujourd’hui. Malgré la plume incroyable de Richards Adams, j’ai parfois eu l’impression de m’être un peu perdu dans les
détails, ce qui nous a laisser quelques longueurs dans les descriptions de certains lieux. Aussi, un détail peut-être moins importants mais tout aussi intéressant est que l’auteur a prit soin d’écrire à chaque début d’un nouveau chapitre, une citation tirée d’une œuvre littéraire célèbre qui fait référence au
chapitre qui suit.
Bien que tout ce résumé nous donne peut-être une impression de roman jeunesse, détrompez-vous. Ce livre demande une aisance de lecture avancé. Certains passages où même quelques chapitres entier demande une attention particulière lors de passage où l’auteur utilise des phrases tout droit sortie d’une grande poésie.
Mais encore, se n’est pas parce qu’il y a des paroles de grandes sagesses, qu’il n’y a pas de passage avec de grande violence des plus sanglantes, qui vous laisserons en haleine jusqu’à la toute fin de l’aventure de nos braves camarades. Si vous êtes à la recherche d’un livre à la fois avec une touche fantastique, des passages qui vous laisserons porté par de la bravoure, du courage, des paroles qui porte à réfléchir,
s’est le livre que vous devez prochainement commencé.
Finalement, si vous êtes rapidement tombé fan comme moi de cette grande aventure. Vous pouvez retrouver sur Netflix une série inspiré du roman portant le nom « Watership Down » réalisé en 2018. Nous y retrouvons des acteurs tel que Nicolas hoult ( X-men first class, Tolkien, Nosferatu 2024 ) qui prête sa voix à Fyveer et James Mcavoy ( Split, X-men first class, It ) Il existe également un film portant le titre « menace sur la garenne » en français, ce dernier ayant été réalisé en 1978 a également connu un grand succès, un film en dessin animé assez horrifique pour son époque.
Puis, un autre fait divers pour conclure cette critique, ce roman a tellement inspiré nombreuses générations au cours des années, qu’un groupe de musique punk rock porte le nom de BigWig, en l’honneur du personnage du même nom dans le récit. Vous pouvez entendre dans la chanson « Best Of Me » juste avant que la musique commence les paroles d'Hazel dire en anglais « go now or we’ll kill you » avec le capitaine holyn qui répond ensuite en disant « it is you who’ll be killed » avant de sauter à la gorge d’Hazel, rapidement interrompu par Bigwig qui n’avait
toujours pas été repéré, il surprend ce dernier en lui tombant dessus par derrière du haut de la butte de terre. Le capitaine holyn prit au dépourvu tomber sur le sol se retourne et dit d’un air surpris « Bigwig ». D’un air menaçant ce dernier répond alors « yes you know me » et la musique commence d’un rythme des plus saccadé. Non seulement le groupe de musique s’est inspirer du nom du personnage mais aussi de
son physique pour inspirer leur signature de groupe avec une mascotte lapin présente sur plusieurs de leurs albums.


Chronique: Aryanne marineau
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