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Photo du rédacteurChristian Lamothe

Wind Rose et Xandria Quand les nains sonnent la charge sur le Théâtre Capitol

Version anglaise inclus




Ce Lundi 15 Avril, nous voilà à Québec dans la plus belle salle pour promouvoir ce genre musical. En quelques minutes, on y ressent, même avant le début du spectacle, une ambiance festive. La foule est au rendez-vous pour passer du bon temps et ce n'est que le début de l'aventure.


En première partie, Xandria, groupe métal symphonique allemand, qui ouvre la marche. J'avais plusieurs questions en tête avant d'arriver au hall d'entrée, la formation du groupe a tellement changé depuis ses débuts. Ne reste qu'un membre fondateur. On a changé tant de fois de chanteuse. Que sera la réaction de la foule face à ce groupe qui revient sur scène reconstruit depuis deux ans?  Dianne van Giersbergen, chanteuse soprano dramatique, fait maintenant place à Ambre Vourvahis qui a une voix plus hard rock. Quel accueil lui feront les''hardcore fans''? On se rappellera de Nightwish, le départ de Tarja et l'arrivée d' Anette Olzon...parfois très cruel comme réception. Mais allons-y...le spectacle commence et le Xandria s'impose par sa rythmique. Ambre charme rapidement l'audience par sa prestance, sa voix et aussi qu'elle communique avec nous en Français (étant de double nationalité: française et grecque). Elle se permet à quelques reprises de faire du growling, ce qui donne un impact saisissant. La chanson Universal, du dernier album, est acclamée. Du même coup , je vous rappelle que la vidéo de cette pièce est arrivée le lendemain du spectacle, soyez curieux, allez voir. Quelle audace, en plein milieu de leur prestation, ils nous envoient dans un ''slow'': Your Stories I'll Remember...qui ne brise pas la cadence, le public adore. La fougue reprend de plus belle et la prestation se termine avec, selon moi, leur plus grande chanson: Nightfall. Notre rockeuse fait de cette chanson la sienne et lui donne son dynamisme. En conclusion, Xandria passe le test et la foule au Capitol est séduite. 





Nous sommes maintenant au moment tant attendu et l'attroupement se resserre. Pioches gonflables à la main, roulements de tambours, les portes de mithril de la Moria s'écartent et nous voilà dans le palace des Nains. Pas le temps (ni l'endroit) de dire ''ORC'' et nous sommes projetés dans un raz de marée de métal folklorique. Il n'y plus de spectateurs mais bien acteurs d'une grande fête, formant une grande assemblée de troubadours, unis et glorieux.  Mine Mine Mine! est chanté par tous comme un hymne. Ça saute partout (aussi haut qu'un nain puisse le faire), les piochons se font aller et Francesco Cavalieri, notre Pavarotti de Khazad-dûm, nous dirige dans son univers fantastique et tous lui répondent présent. The King Under the Mountain et tant d'autres titres sont joués avec enthousiasme et d'un ton solennel. Claudio Falconcini à la guitare et Cristiano Bertocchi à la basse soutiennent le tempo aux chants et nous donnent cette impression de campagne guerrière triomphante. Pourquoi ne serions-nous pas heureux? Vraiment difficile de leur donner le titre de ''back vocals'' quand ils nous propulsent dans une ambiance de chevauchée des Walkyries, mais avec plus de barbes et de testostérones. À la farce, on nous demande si l'on veut entendre une histoire d'elfes et la contestation de tous se fait entendre, avec un grain de sel. Qui veut entendre des histoires d'oreilles pointues dans fête naine...inconcevable! Arrive comme une enclume la ritournelle: Diggy Diggy Hole!!! À ce moment, même au balcon, la foule est debout, ne s'en peut plus...heureusement qu'il est mal vu de faire le lancer du nain! Tant de bonheur, en un seul endroit, que de belles émotions tout au long de la soirée. Ils nous laisseront pour d'autres contrés, pour plusieurs ''sold out'', mais nous les reverrons et qui sait, creuserons nous ensemble le sol du théâtre du Capitol!





Christian Lamothe, chroniqueur disant ''nain-portequoi''

Joé Lacerte, photographe de personnes de petites tailles 


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Wind Rose et Xandria 

When the dwarves call upon the Théâtre Capitol


This Monday, April 15th, here we are in Quebec in one of the most beautiful venues for this musical genre. In just a few minutes, we feel a festive atmosphere, even before the show begins. The crowds are there to have a good time and this is only the beginning of the adventure.


In the first part, Xandria, a German symphonic metal band, leads the way. I had several questions in mind before arriving in the lobby, the band's lineup has changed so much since its beginnings. Only one founding member remains. They changed singers so many times. What will be the reaction of the crowd to this band which returns to the stage rebuilt after two years? Dianne van Giersbergen, dramatic soprano singer, now gives way to Ambre Vourvahis who has a more “hard rock” voice. How will she be received by hardcore fans? We will remember Nightwish, the departure of Tarja and the arrival of Anette Olzon...sometimes a very cruel reception. But let's go...the show begins and Xandria imposes itself with its rhythm. Ambre quickly charms the audience with her presence, her voice and that she communicates with us in French (being of dual nationality: French and Greek). She allows herself to some growling a few times, which gives a striking impact. The song Universal, from the last album, is critically acclaimed. At the same time, I remind you that the video of this piece arrived the day after the show, be curious, go see. What audacity, right in the middle of their performance, they send us into a ''slow'': Your Stories I'll Remember... which does not break the cadence, the audience loves it. The enthusiasm picks up again and the performance ends with, in my opinion, their greatest song: Nightfall. Our rocker makes this song her own and gives it her dynamism. In conclusion, Xandria passes the test and the crowd at the Capitol is won over.




We are now at the long-awaited moment and the crowd is getting closer. Inflatable pickaxes in hand, drums rolling, the mithril doors of Moria part and we are in the palace of the Dwarves. No time (or place) to say "ORC" and we are thrown into a tidal wave of folk metal. There are no longer spectators but rather actors in a great celebration, forming a large assembly of troubadours, united and glorious. Mine Mine Mine! is sung by all like a hymn. It jumps everywhere (as high as a dwarf can do it), the pickaxes are thrown and Francesco Cavalieri, our Pavarotti from Khazad-dûm, leads us into his fantastic universe and everyone responds to him. The King Under the Mountain and so many other songs are played with enthusiasm and solemn tone. Claudio Falconcini on guitar and Cristiano Bertocchi on bass support the tempo of the vocals and give us this impression of a triumphant warlike campaign. Why shouldn't we be happy? Really difficult to give them the title of 'back vocals' when they propel us into an atmosphere of riding the Valkyries, but with more beards and testosterone. As a joke, we are asked if we want to hear a story about elves and everyone's objection is heard, with a grain of salt. Who wants to hear stories of pointy ears at a dwarf party...inconceivable! The chorus arrives like an anvil: Diggy Diggy Hole!!! At this moment, even on the balcony, the crowd is on its feet, can't stand it anymore...fortunately it is frowned upon to do the dwarf throw! So much happiness, in one place, and beautiful emotions throughout the evening. They will leave us for other countries, for several 'sold outs', but we will see them again and who knows, we will dig the floor of the Capitol theater together!




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